Cette page contient de l’information sur les membres du MRRG, incluant les professeurs, post-doctorants, candidats au doctorat et à la maîtrise.
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Professeurs
Diana Allan
Diana Allan est professeure adjointe au Département d'anthropologie et à l'Institut d'étude du développement international de l’Université McGill. Anthropologue et cinéaste, elle a reçu sa formation au Sensory Ethnography Lab de Harvard et a fondé deux collectifs médiatiques communautaires au Liban : Nakba Archive et Lens on Lebanon. Son ethnographie Refugees of the Revolution: Experiences of Palestine Exile (Stanford University Press, 2014) a remporté le prix du livre universitaire MEMO Palestine en 2014 et le prix de la section Moyen-Orient de l'Association Anthropologique Américaine (AAA) en 2015. Récipiendaire d’une bourse Guggenheim en anthropologie et cinéma en 2013, ses films ethnographiques Chatila, Beirut (2001), Still Life (2007), Nakba Archive Excerpts (2008), Fire Under Ash (2009), Terrace of the Sea ( 2010) et So Dear, So Lovely (2018) ont été projetés dans des festivals de films internationaux et en tant qu'installations en galerie. Ses projets de recherche actuels – à la fois écrits et filmés – explorent la politique de l’économie informelle de Beyrouth et la vie côtière palestinienne, passée et présente. Elle édite actuellement un recueil d’essais sur les archives de la Nakba (« Fragments From the Palestine Expulsion », à paraître chez Pluto Books).
Megan Bradley
Megan Bradley est professeure agrégée en sciences politiques et à l’Institut d’étude en développement international à l'Université McGill. Ses recherches portent sur la résolution des situations de réfugiés, la migration forcée, la justice transitionnelle et le déplacement de populations en cas de catastrophe. Avec l’aide d’une Subvention Savoir du CRSH, elle entreprend une étude majeure sur l'évolution et l'influence de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Elle est l'auteure de Refugee Repatriation: Justice, Responsibility and Redress (Cambridge University Press, 2013), rédactrice en chef de Forced Migration, Reconciliation and Justice (McGill-Queen's University Press, 2015) et co-éditrice (avec James Milner et Blair Peruniak) de Refugees’ Roles in Resolving Displacement and Building Peace: Beyond Beneficiaries (Georgetown University Press, 2019).
Parallèlement à la recherche et à l’enseignement, Professeure Bradley a travaillé avec diverses organisations concernées par la migration forcée, l'humanitarisme et les droits de l'homme. De 2012 à 2014, elle était chercheure boursière au Programme de Politique Étrangère de la Brookings Institution à Washington, DC, où elle a travaillé au sein du Projet sur le déplacement interne. Elle a également travaillé avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Centre de recherches pour le développement international, et a servi en tant que chercheure Cadieux-Léger au Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement du Canada.
Pour plus d’informations, consultez : https://meganbradley.ca/.
Rex Brynen
Rex Brynen est Professeur au Département de science politique à l’Université McGill. Il a longuement travaillé sur la question des réfugiés palestiniens. Parmi ses nombreuses publications, il est co-éditeur (avec Roula el-Rifai) de The Palestine Refugee Problem: The Search for Resolution (2013), Compensation to Palestinian Refugees and the Search for Palestine-Israeli Peace (2013) et Palestine Refugees: Challenges of Repatriation and Development (2007). Il a également servi en tant que conseiller sur divers aspects de la question des réfugiés auprès du Ministère canadien des Affaires étrangères, d'autres gouvernements, de la Banque mondiale, et des agences des Nations Unies.
Pour plus d'information, consultez : http://www.mcgill.ca/politiquescience/rex-j-brynen.
François Crépeau
François Crépeau est professeur titulaire à la Faculté de droit de l'Université McGill. Il fut titulaire de la Chaire Hans et Tamar Oppenheimer en droit international public de 2009 à 2022, et directeur du Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique de McGill entre 2015 et 2020. Il a été nommé rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits humains des migrants (2011-2017) par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. En 2018, le professeur Crépeau est titulaire d’une Chaire « International Francqui Professor » en sciences humaines à l’Université catholique de Louvain, avec le soutien de six autres universités belges. De 2016-2017, il est professeur invité et titulaire d’une Chaire en droits humains « Robert F. Drinan S.J. » au Law Center de l’Université Georgetown (Washington, DC). François Crépeau est Officier de l’Ordre du Canada (2017), Officier de l’Ordre du Québec (2022), membre de la Société royale du Canada (2012), Fellow de la Fondation Pierre Elliott Trudeau (2008-2011). Il a reçu un Doctorat Honoris Causa de l’Université de Clermont-Auvergne (2018) et il est un avocat émérite du Barreau du Québec (2013). Il est membre du Comité scientifique de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA), ainsi que membre du Comité consultatif de l'Initiative sur les migrations internationales de l'Open Society Foundation. Il est titulaire d'un doctorat Honoris causa de l'Université de Clermont Auvergne (France). Il est Officier de l'Ordre du Canada, Fellow de la Société royale du Canada, Fellow de la Fondation Pierre Elliott Trudeau et avocat émérite du Barreau du Québec.
Ses publications les plus récentes incluent : I. Atak et F. Crépeau (2019) “Legal Status and Vulnerabilities,” dans T. Basaran et E. Guild (éd.) Global Labour and the Migrant Premium – The Cost of Working Abroad (London: Routledge); J. Carlier et F. Crépeau (2018) « De la ‘crise’ migratoire européenne au Pacte mondial sur les migrations : Exemple d’un mouvement sans droit ? », 64 Annuaire Français de Droit International, 461-499 ; et F. Crépeau (2018) “Canadian Multiculturalism in Question: Diversity or Citizenship?” dans A. Rea, E. Bribosia, I. Rorive et D. Sredanovic (éd.) Governing Diversity – Migrant Integration and Multiculturalism in North America and Europe (Bruxelles: Éditions de l’Université de Bruxelles).
Pour davantage d’informations, consultez : https://www.mcgill.ca/law/fr/profs/crepeau-francois
Jennifer Elrick
Jennifer Elrick est professeure adjointe au Département de sociologie de l’Université McGill. Ses recherches portent sur la politique d'immigration et les limites d'appartenance nationale; les pratiques d’État en matière de catégorisation (par exemple les classifications ethniques dans les statistiques officielles et les catégories juridiques créées par les politiques d'immigration) et leur rôle dans la production d'inégalités sociales; et la relation de réciprocité entre les identités ethniques et la délibération (comprise comme une forme particulière de communication politique mettant l’emphase sur l’inclusion et les motifs de raisonnement). Ses travaux ont été publiés dans les revues Ethnic and Racial Studies, International Migration, International Migration Review, le Journal of International Migration and Integration, Sociological Forum et Sociology. Elle travaille actuellement sur deux projets axés sur le rôle des bureaucraties d'immigration dans le contrôle de l'immigration. Le premier, “Determining the Role of Immigration Bureaucrats in Immigration Control: A Historical Case Study of Canada, 1952-1979,” est financé par une bourse de développement Savoir du CRSH. Elle entreprend le deuxième, “Immigration Bureaucrats and Immigration Control: Multi-Level Migration Management in Germany, 1955-1965,” grâce à une subvention du Soutien à la recherche pour la relève professorale du FRQSC.
Pour plus d'informations, consultez : https://jenniferelrick.wordpress.com/.
Charles Gyan
Dr. Gyan est professeur adjoint à l’École de travail social de l’Université McGill. Il est titulaire d'un doctorat en travail social de l'Université Wilfrid Laurier et d'une maîtrise en philosophie en travail social de l'Université du Ghana. Avant de se joindre à l'École de travail social de McGill, il était professeur adjoint en travail social à l'Université de Regina et à l'Université Wilfrid Laurier. Il est membre de plusieurs centres de recherche canadiens, dont le Social Policy Research Centre (SPRC), le Tshepo Institute for the Study of Contemporary Africa (TISCA) et le Manulife Centre for Community Health Research. Son expérience pratique s'étend aux domaines de l'organisation communautaire, de l'analyse de politiques sociales, ainsi qu’à l’élaboration et l’évaluation de programmes de développement.
Le Dr. Gyan allie ses intérêts de recherche académique à son engagement envers le changement de politiques sociales, la pratique transnationale du travail social et le développement communautaire. Son programme de recherche repose sur son profond engagement envers la justice sociale. Par ses recherches, il cherche à découvrir, perturber et remettre en question les dogmes, les structures et les discours qui produisent et préservent l’assujettissement et l’oppression des groupes marginalisés. Il utilise plusieurs méthodes de recherche (méthodes qualitatives, quantitatives et mixtes) pour produire des connaissances qui remettent en question et perturbent les discours oppressifs sur le genre, améliorent la planification sociale et favorisent la pleine inclusion des groupes marginalisés dans la société par le biais de politiques sociales, de développement communautaire et de développement de programmes. L'objectif global de son travail de recherche est d’informer les cadres d’orientation politique et d’autres systèmes d’intervention afin de promouvoir la pleine inclusion des groupes marginalisés.
Le Dr. Gyan se dédie avec passion à impliquer ses étudiants dans des expériences éducatives rigoureuses et de qualité afin de les préparer pour une pratique éthique et compétente. Cette vision implique d'aider les étudiants à développer les compétences et connaissances nécessaires afin d’analyser de façon critique les politiques sociales et leurs conséquences pour les groupes marginalisés. Il croit fermement que les travailleurs sociaux, les concepteurs de programmes et les praticiens en politique doivent être prêts à impliquer les membres de la communauté et les bénéficiaires des programmes/politiques afin de comprendre leurs expériences, leurs besoins, leurs atouts et leurs idées, et être dotés d'un éventail de compétences et d'outils conceptuels pour mettre en œuvre, formuler et évaluer les programmes, les politiques et les services sociaux de façon efficace. En 2018, le Dr Gyan a reçu le Prix d'enseignement Anne Westhues en reconnaissance de l'excellence de son enseignement.
Jill Hanley
Jill Hanley est professeure agrégée à l'École de travail social de l’Université McGill et Directrice Scientifique du Centre de recherche SHERPA sur la migration, la santé et les services sociaux. Ses recherches portent sur l’accès aux droits sociaux (santé, logement et travail) des migrants à statut précaire, dont les réfugiés. Elle est présentement la responsable au Québec d'une étude longitudinale pancanadienne de quatre ans de l’IRSC sur les expériences d'intégration des réfugiés syriens relocalisés ainsi que Chercheuse Principale d’une subvention examinant les trajectoires socio-économiques des demandeurs d'asile qui sont entrés au Québec par des passages frontaliers irréguliers en 2018-2019.
Ses publications pertinentes les plus récentes comprennent:
J. Hanley, N. Ives, J. Lenet, C.A. Walsh, S. Hordyk, S. Ben Soltane and D. Este (2019) “Housing Insecurity and Health: An Intersectional Analysis of the Experiences of Migrant Women,” International Journal of Migration, Health & Social Care;
J. Hanley et al (à venir) “Transportation and Temp Agency Work: Risks and Opportunities for Migrant Workers,” Cahiers du géographie québécois;
J. Hanley, A. Al Mhamied, J. Cleveland, O. Hajjar, G. Hassan, N. Ives, R. Khyar et M. Hynie (2018) “The Social Networks, Social Support and Social Capital of Syrian Refugees Sponsored to Settle in Montreal: Indications from their Early Experiences of Integration,” Canadian Ethnic Studies 50(2): 123-149;
J. Beatson, J. Hanley et A. Ricard-Guay (2017) “The Intersection of Exploitation and Coercion in Cases of Canadian Labour Trafficking,” Journal of Law and Social Policy 26(1): 137-158; et
N. Ives, J. Hanley, C. Walsh et D. Este (2014) “Transnational Elements of Newcomer Women’s Housing Insecurity: Remittances and Social Networks,” Transnational Social Review 4(2-3): 152-167.
Matthew Hunt
Matthew Hunt est professeur agrégé et directeur de recherche à l'École de physiothérapie et d'ergothérapie de l'Université McGill, ainsi que chercheur au Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR) et membre affilié de l'Unité d'éthique biomédicale au Département de médecine familiale et du Institute for Health and Social Policy (IHSP) à l’Université McGill. Auparavant, il a travaillé comme physiothérapeute à Montréal, dans l'Arctique canadien, en Afrique du Nord et dans les Balkans. Les recherches du Dr. Hunt se concentrent sur deux axes: l’éthique de l’engagement en santé mondiale et l’éthique de la réhabilitation. Dans le domaine de l’éthique en santé mondiale, il mène présentement des recherches sur l'éthique de la clôture de projets humanitaires, sur les soins palliatifs dans le contexte de crises humanitaires, et sur l'intersection des valeurs et l’innovation en travail humanitaire. Il codirige également le Humanitarian Health Ethics Network (humanitarianhealthethics.net).
Nicole Ives
Nicole Ives est professeure agrégée à l'École de travail social de l’Université McGill. Elle est une chercheure qualitative qui travaille depuis 28 ans avec des populations réfugiées et immigrantes en cours de relocalisation au Canada, au Danemark et aux États-Unis. Ses projets de recherche portent sur la relocalisation des réfugiés syriens au Canada; les expériences d'intégration des demandeurs du statut de réfugié au Québec; la collaboration entre les organismes de relocalisation et d'éducation à la petite enfance; les sentiments d’appartenance des enfants réfugiés dans des cadres récréatifs; et les expériences d'itinérance des femmes nouvellement arrivées au Canada. Dr Ives siège actuellement au Conseil d'administration de la Mission Communautaire de Montréal (MCM), un organisme communautaire en justice sociale qui soutient les enfants et les jeunes réfugiés, les demandeurs du statut de réfugié, ainsi que les réfugiés et immigrants aînés, et est Membre Associée du Centre for Research on Children and Families (CRCF) de McGill. Elle enseigne le cours ‘Policy and Practice with Refugees’ (SWRK 400).
Ses publications récentes portant sur les situations des réfugiés comprennent: J. Hanley, N. Ives, J. Lenet, C.A. Walsh, S. Hordyk, S. Ben Soltane et D. Este (2019) “Housing Insecurity and Health: An Intersectional Analysis of the Experiences of Migrant Women,” International Journal of Migration, Health & Social Care; J. Hanley, A. Al Mhamied, J. Cleveland, O. Hajjar, G. Hassan, N. Ives, R. Khyar et M. Hynie (2018) “The Social Networks, Social Support and Social Capital of Syrian Refugees Sponsored to Settle in Montreal: Indications from their Early Experiences of Integration,” Canadian Ethnic Studies 50(2): 123-149; L. Morland, N. Ives, C. McNeely et C. Allen (2016) Collaboration between Head Start and Refugee Resettlement: Improving Access to Early Childhood Education for Refugees (Washington, DC: Migration Policy Institute); et C. Walsh, J. Hanley, N. Ives et S. Hordyk (2016) “Exploring the Experiences of Newcomer Women with Insecure Housing in Montréal, Canada,” Journal of International Migration and Integration 17: 887-904.
Pour plus d’informations, consultez: https://www.mcgill.ca/socialwork/people-0/faculty/ives.
Laura Madokoro
Laura Madokoro est historienne et professeure adjointe au Département d'histoire et d'études classiques de l'Université McGill. Ses recherches explorent l’histoire entremêlée des migrants, des réfugiés, des humanitaires et des autorités gouvernementales qui donnent forme aux possibilités et aux expériences de refuge. Elle est l’auteure de Elusive Refuge: Chinese Migrants in the Cold War (Harvard, 2016) et co-éditrice de Dominion of Race: Rethinking Canada’s International History (UBC, 2017). Son travail a été publié dans de nombreuses revues, dont le Journal of Refugee Studies, Refuge et le Canadian Historical Review. Elle contribue également régulièrement à la presse écrite, visuelle et aux médias sociaux, notamment sur www.activehistory.ca. Ses recherches actuelles explorent l’histoire des pratiques de sanctuaire au sein de sociétés de colons blancs.
Thomas Soehl
Thomas Soehl est professeur agrégé de sociologie à l'Université McGill et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les migrations internationales. Ses recherches portent sur les attaches sociopolitiques des migrants, la façon dont les sociétés d'accueil transforment les migrants, et la manière dont la migration défie les États-nations modernes. Il adopte une perspective pluridisciplinaire sur ces questions. Décentrant son axe d’analyse au-delà de l'individu, ses recherches mettent en évidence l'importance de la dynamique familiale pour l'incorporation politique et examinent la transmission culturelle intergénérationnelle ainsi que des caractéristiques socio-économiques. Considérant le fait que chaque immigrant est également un émigrant, il examine les liens transfrontaliers des migrants et la manière dont leur établissement (installation, implantation, .. settlement) reconfigure ces liens. Enfin, adoptant une vision comparative, il étudie la diversité engendrée par la migration, ainsi que les lois et politiques émergeant en réponse à la migration. Son ouvrage récent, co-écrit avec Renee Luthra et Roger Waldinger, fournit le cadre théorique le plus complet à ce jour pour comprendre les trajectoires des enfants d'immigrés, montrant comment ils sont socialement structurés non seulement par les contextes dans lesquels ils grandissent mais aussi par les contextes d’émigration. En outre, il a publié plus d’une douzaine d’articles dans les principales revues de sociologie et de migration. Ses travaux ont été financés par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Fonds de recherche du Québec en Société et Culture (FRQSC) et le Fonds France-Canada pour la Recherche (FFCR).
Soehl a obtenu son doctorat en sociologie à l'Université de Californie à Los Angeles en 2014. Il est également diplômé de l'Université de Kassel (Urbanisme), de l’École doctorale de l'université de la ville de New York (CUNY Graduate Center, MA en sciences politiques) et de la Harvard Kennedy School (Administration Publique). Il a également travaillé en tant qu’analyste politique pour le conseil municipal de New York.
Pour davantage d’informations, consultez: https://www.mcgill.ca/sociology/contact-us/faculty/soehl.
Kazue Takamura
Kazue Takamura est chargée de cours à l’Institut d’études du développement international de McGill. Elle a rejoint l’ISID en septembre 2014. Les recherches de Takamura sont centrées sur la mobilité précaire des migrants en provenance des pays en développement, avec un accent particulier sur l’Asie. Ses recherches portent particulièrement sur les questions de droits, de genre, de vulnérabilités des migrants et de régimes de surveillance. En tant que boursière postdoctorale du FRQSC de 2012-2014 à l’École de travail social de l’Université McGill, Takamura a poursuivi ses recherches sur les soignants migrants philippins au Québec et leurs vulnérabilités distinctes inhérentes au Programme des travailleurs étrangers temporaires du Canada. En avril 2017, elle a reçu une subvention de recherche internationale de la Fondation Toyota pour un projet intitulé “Ethnography of Immigration Detention and Migrant Advocacy in Japan and Canada.” Ses recherches portent sur le mécanisme des régimes de surveillance des migrants, le sort des migrants et des demandeurs d'asile détenus, et le rôle des groupes de défense des droits des migrants. Takamura a co-écrit avec Erik Kuhonta un rapport de politiques de l'ISID intitulé “Human Rights of Non-Status Migrants in Japan”, basée sur son travail de terrain en 2017. Takamura travaille actuellement sur un article de revue examinant les caractéristiques distinctes du régime de surveillance des migrants au Japon. Elle a également un projet de livre édité qui explore l'intersection entre les vulnérabilités des migrants, la promotion néolibérale de la flexibilité du travail et les lois punitives sur l'immigration en Asie. EN 2018, Takamura est récipiendaire du Prix d'excellence en enseignement de l'Arts Undergraduate Society ainsi que du prix du professeur le plus remarquable en études de développement international (IDS).
Ipek Türeli
Ipek Türeli est professeure adjointe à l'École d'architecture Peter Guo-hua Fu de l’Université McGill, où elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les architectures de la justice spatiale. Ses recherches explorent le rôle de l’architecture dans l’articulation, la médiation et la négociation d’identités politiques, et reconnaissent non seulement l’agentivité de l’environnement bâti mais aussi celle des architectes. Elle s’intéresse à la manière dont les architectes peuvent utiliser leurs connaissances professionnelles pour défendre la justice, un sujet qui a reçu relativement peu d’attention. Les recherches actuelles du professeur Türeli touchent à toute l’envergure d’engagement social dans sa profession, de l’ histoire de l’architecture humanitaire, comme celle des missionnaires religieux, aux initiatives récentes de designers contemporains qui contribuent aux mouvements sociaux. Son travail soutient une nouvelle génération d’architectes intéressés par la justice sociale en s’appuyant sur l’histoire de la profession dans ce domaine, ainsi que sur le bilan de la discipline en matière de défense des droits urbains. Ses publications incluent Istanbul Open City (Routledge, 2017), tandis que son enseignement à McGill explore les défis auxquels les communautés de réfugiés font face.
Pour davantage d’informations, consultez: https://www.mcgill.ca/architecture/node/1539/faculty/tureli et http://architecturalnetworks.research.mcgill.ca/arch-304.html
Jon Unruh
Jon Unruh est professeur au Département de géographie de McGill. Ses travaux de recherche et sa pratique en politique appliquée des 20 dernières années sont centrés sur la géographie humaine des pays touchés par la guerre. Dr Unruh a longuement travaillé dans des contextes touchés par des déplacements forcés à grande échelle, et s'intéresse particulièrement à la reconstruction de systèmes de droits territoriaux et de droits à la propriété en contexte d’après-guerre. Ses travaux antérieurs ont porté sur les approches islamiques, traditionnelles, juridiques et celles des chefs de guerre en matière de droits territoriaux dans des contextes ravagés par la guerre. Ses recherches ont également examiné la relation entre le régime foncier et les changements environnementaux. Le Dr Unruh a travaillé dans des pays touchés par la guerre en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient, et s'est engagé auprès des Nations Unies, de donateurs et de divers gouvernements pour reconstruire les systèmes de droits territoriaux et de droit à la propriété en situation d’après-guerre.
Ses recherches sont parues dans des publications, notemment le Natural Resources Forum, Progress in Development Studies, et les Annals of the Association of American Geographers.
Pour plus d’information, consultez: http://www.geog.mcgill.ca/faculty/unruh/.
Jennifer M. Welsh
Jennifer M. Welsh est titulaire de la Chaire de recherche Canada 150 sur la gouvernance et la sécurité mondiales à l'Université McGill et directrice du Centre d'études sur la paix et la sécurité internationales. Elle était auparavant titulaire d'une chaire de relations internationales à l'Institut universitaire européen et professeur de relations internationales à l'Université d'Oxford, où elle a cofondé l'Institut d'Oxford pour l'éthique, le droit et les conflits armés. De 2013 à 2016, elle a été conseillère spéciale du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur la norme “Responsabilité de protéger.” Elle a publié plusieurs livres et articles sur l’éthique et la politique des conflits armés, la « responsabilité de protéger », l’action humanitaire, le Conseil de sécurité de l’ONU et la politique étrangère canadienne. Son livre le plus récent, The Return of History: Conflict, Geopolitics and Migration in the 21st Century (2016), est basé sur ses Conférences Massey données à la CBC. Professeure Welsh siège aux Comités consultatifs du Centre mondial pour la responsabilité de protéger, et du Peace Research Institute à Francfort. En 2021, elle a été élue Membre honoraire internationale de l'Académie américaine des arts et des sciences.
Boursiers Postdoctoraux
Erin Hetherington
Dre Erin Hetherington est boursière postdoctorale IRSC au Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l'Université McGill. Sa recherche porte sur les facteurs sociaux qui contribuent aux inégalités en santé maternelle et infantile au sein de populations marginalisées, particulièrement au sein de communautés immigrantes et réfugiées. Le travail d’Erin comprend l’analyse de données administratives à grande échelle ainsi que l’évaluation des innovations en matière de programmes et systèmes de soins de santé pour améliorer les soins de santé périnatale. Erin est titulaire d'un doctorat en épidémiologie de l'Université de Calgary, d'une maîtrise en santé publique de Harvard et d'un baccalauréat en sciences politiques de McGill.
Gamze Ovacık
Gamze Ovacık est chercheure postdoctorale au Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique de la Faculté de droit de l'Université McGill. Ses domaines d'intérêt et d'expertise sont le droit de la migration et de l'asile, le droit international et les droits de la personne. Elle enseigne dans ces domaines à la Faculté de droit de l'Université de Başkent, où elle occupe le poste de professeure adjointe. De 2022-2023, elle est chercheure postdoctorale au Département de droit de l’Université de Göteborg dans le cadre du projet ASILE sur la gouvernance mondiale d’asile et le rôle de l’Union européenne. Elle a complété son doctorat à la Faculté de droit de l’Université de Bilkent en 2021, où elle a mené une analyse comparative des pratiques judiciaires turques et européennes en matière d’asile, de déportation et de détention d’immigrants face à la position de la Turquie en tant que pays tiers sûr. En 2019-2020, au cours de son doctorat, elle rejoint le Radboud University Centre for Migration Law en tant que chercheure invitée. Depuis 2012, elle travaille avec les bureaux du HCR, de l'OIM et de l'ICMPD en Turquie sur divers sujets, notamment sur les droits de l'homme dans le contexte du retour volontaire assisté, le retour forcé et les alternatives à la détention pour immigrants, ainsi que dans le cadre des processus législatifs sur la migration et l'asile. Elle a obtenu son diplôme L.L.M. en droit public international de la Faculté de droit de l'Université d'Amsterdam en 2007.
Ses recherches actuelles portent sur l'externalisation du contrôle migratoire, les pratiques des pays tiers sûrs dans le contexte de l’Union Européenne et la Turquie, le Canada et les États-Unis, l'attribution de la responsabilité internationale et la coopération en matière d'asile, et la légalité du retrait de traités internationaux des droits de l'homme.
Dilmurat Mahmut (Maihemuti Dilimulati)
Dilmurat Mahmut a obtenu son doctorat de la Faculté d’éducation de l’Université McGill. Ses intérêts de recherche comprennent l’identité musulmane en Occident, l’équité, l’éducation et l’extrémisme violent, et l’intégration des immigrants/réfugiés au Canada comme ailleurs. Il est chargé de cours à la Faculté d’éducation de l’Université McGill et boursier postdoctoral du FRQSC au Département de sciences politiques de l’Université Concordia. Il a fait partie d’une équipe de recherche de McGill qui a étudié les expériences des jeunes réfugiés syriens au sein du système canadien d’éducation pour adultes. À l’heure actuelle, il étudie la façon dont l’oppression des Ouïghours par la Chine a remodelé la diaspora ouïghoure au Canada. Ses publications incluent :
Mahmut, D., Melanson, M., Palmer, S. & Udun, A. (forthcoming). Becoming ‘true’ Muslims in Canada: Experiences of Uyghur immigrants. Identities: Global Studies in Culture and Power
Mahmut, D. (2022). What causes radicalization? Voices of Uyghur Muslims in Canada, Contemporary Voices: St Andrews Journal of International Relations, 3(1). https://cvir.st-andrews.ac.uk/articles/abstract/10.15664/jtr.1614/
Mahmut, D. (2021). Belonging to Quebec and English Canada as Muslims: Perspectives of the highly educated Uyghur immigrants. Journal of Muslim Minority Affairs. 41(2), 281-298. https://doi.org/10.1080/13602004.2021.1947586
Mahmut, D., & Waite, E. (2021). Lost in Translation: Exploring Uyghur identity in Canada, Taboo: The Journal of Culture and Education, 20(1), 173-191. https://digitalscholarship.unlv.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1105&context=taboo
Mahmut, D. (2021). Conflicting perceptions of education in Canada: Perspectives of well-educated Muslim Uyghur immigrants. Diaspora, Indigenous and Minority Education, 15(1), 34-46. https://doi.org/10.1080/15595692.2020.1828331
Ghosh, R., Sherab, D., Dilimulati, M. and Hashemi, N. (2019). Creating a Refugee Space in the Canadian School Context: The Approach of an Inclusive Society. In A. W. Wiseman, L. Damaschke-Deitrick, E. L. Galegher and M. F. Park (Eds.). Education as a Panacea for Refugee Youth: Transitioning from Conflict to the Classroom. Routledge.
Candidats au Doctorat
Adnan Al Mhamied
Adnan Al Mhamied est un doctorant syrien à l’École de travail social de l’Université McGill. Il a travaillé avec des Syriens déplacés à l’interne dans sa ville natale de Dar’a, dans le sud de la Syrie, ainsi qu’avec des réfugiés syriens en Jordanie. Les recherches d’Adnan portent sur les familles syriennes en transition et post-migration, et plus particulièrement sur les expériences des pères syriens réfugiés au Canada. Il fait également partie d'une équipe nationale pour le projet “Refugee Integration and Long-Term Health Outcomes in Canada”. Cette étude longitudinale vise à comprendre comment l'intégration sociale influence la santé mentale et physique, afin d'éclairer les pratiques de réinstallation et d'intégration des réfugiés. Il travaille également en tant que qu’Agent de cherche auprès de l’organisation Save the Children au Danemark sur un projet financé par l'UNICEF qui vise à fournir un guide d’orientation et de contextualisation sur la santé mentale et le soutien psychosocial pour les enfants associés aux forces armées et aux groupes armés.
Ses publications comprennent: J. Hanley, A. Al Mhamied, J. Cleveland, O. Hajjar, G. Hassan, N. Ives, R. Khyar and M. Hynie (2018) “The Social Networks, Social Support and Social Capital of Syrian Refugees Sponsored to Settle in Montreal: Indications from their Early Experiences of Integration,” Canadian Ethnic Studies 50(2): 123-149.
Sara Nandi
Sarah Nandi est candidate doctorale à l'Université de McGill au Département de science politique avec une spécialisation en genre et théories féministes. Ses intérêts de recherche incluent la production de connaissances sur la violence sexuelle et sexiste en les situations de migration. À l'aide de méthodes qualitatives féministes, elle examine les questions de l'expertise par la formation et l'expertise par l'expérience dans les éspaces humanitaires, la normalisation des expériences localisées dans les données mondiales et la reproduction des hiérarchies internationales sexuées et racialisées dans l'établissement de l'agenda globale. Avant de venir à McGill, elle a étudié pour une maîtrise en études sur les réfugiés et la migration forcée au Worcester College, Oxford, où elle a rédigé sa thèse sur les tensions entre le développement humanitaire et l'organisation féministe sahraouie localisée. Auparavant, elle était chercheuse boursière Fulbright-Nehru à Kolkata, en Inde, se concentrant sur le refus des programmes de réhabilitation par les réfugiés transgenres survivants de violences sexuelles. Elle maîtrise le bengali, l'arabe et le français.
Roda Siad
Roda Siad est candidate doctorale en études de communication à l'Université McGill. Ses intérêts de recherche se situent à l’intersection de la technologie, de la migration forcée et de l’humanitarisme. Sa recherche doctorale examine comment l'innovation et les technologies émergentes façonnent la gouvernance quotidienne des réfugiés au Kenya et en Ouganda. Cette recherche est soutenue par une bourse de doctorat Joseph-Armand Bombardier CGS du Conseil de recherches en sciences humaines et une bourse de recherche doctorale du Centre de recherches pour le développement international. Roda a plus de six ans d'expérience dans le secteur sans but lucratif de l’établissement et de l'intégration, et est actuellement membre du Conseil d'administration du Centre pour réfugiés de Montréal. Elle est également coordonnatrice des études supérieures du Groupe de recherche sur les réfugiés de McGill.
Rine Vieth
Rine Vieth est au doctorat en anthropologie à l'Université McGill. Anthropologue juridique, leur recherches portent sur les intersections entre le droit, la société et la religion. Leur projet de doctorat, « Proving Faith: Conversion in the UK Asylum and Immigration Tribunals », examine la manière dont le système d'asile britannique évalue les demandes de statut des demandeurs d'asile sur la base de leurs convictions, et comment ces évaluations sont vécues par les demandeurs d'asile et leurs sympathisants. Avant de venir à McGill, Rine a complété une maîtrise en anthropologie sociale à la London School of Economics and Political Science et une maîtrise en droit islamique à SOAS.
Pour davantage d’informatins, consultez: https://rinevieth.carrd.co
Ian Van Haren
Ian Van Haren est doctorant en sociologie à l'Université McGill. Ses recherches universitaires portent sur la politique migratoire canadienne et la réinstallation des personnes réfugiés. Durant l’année académique 2020-2021, il a été coordonnateur étudiant du MRRG.
Ses projets de recherche actuels comprennent l'étude du programme de parrainage collectif des personnes réfugiés au Canada et l’étude des expériences des Syriens arrivés en tant que réfugiés au Canada. Voici deux publications récentes: The effect of social capital on migrant labor market success: evidence from refugee sponsorship in Canada et Civil society organizations and collective sponsorship of refugees in Quebec.
Cristina Yépez Arroyo
Cristina Yépez Arroyo est étudiante au doctorat en anthropologie à McGill. Le travail de Cristina se situe au croisement du genre, de la mobilité humaine, de la détention et de la déportation, tant en Équateur continental que sur les îles Galápagos. Son projet actuel se penche sur la question de savoir comment aborder des lieux qui ont été systématiquement euphémisés ou qui ne peuvent pas être facilement qualifiés de centres de détention : des espaces souvent identifiés par leur « bizarrerie », leur caractère informel et leur capacité à passer inaperçu. Cristina souhaite explorer les méthodologies combinant l'organisation communautaire et le monde universitaire, et expérimenter avec des œuvres visuelles et sonores, le théâtre et le dessin. Cristina est co-auteure du livre « Corpografías : Gender and Borders in Latin America (2017) », publié en espagnol par le CRDI et FLACSO-Équateur.
Martin Breul
Martin Breul est candidat au doctorat au Département d'anglais de l’Université McGill. Sa recherche à la maîtrise portait sur la représentation des réfugiés dans les romans graphiques et les bandes dessinées, et a été généreusement financée par le Service allemand d'échanges universitaires (DAAD). Cette étude examine comment les formes narratives de la littérature graphique, tant fictives que non-fictionnelles, contrent et répondent aux visions discriminatoires et déshumanisantes des survivants migrants qui circulent dans le public de l'Union européenne et de l'Amérique du Nord. Outre son intérêt pour la littérature contemporaine sur les réfugiés, le militantisme dans la bande dessinée et les récits de résistance, Martin étudie présentement la réception de la littérature canadienne en RDA, co-dirige le Prix international de poésie de Montréal à McGill, et écrit sa propre poésie et de courtes nouvelles.
Christopher Chanco
En tant qu'étudiant au doctorat au Département d'histoire de l’Université McGill, Christopher se spécialise dans l'histoire de l'humanitarisme et des droits de la personne au XXe siècle, avec un accent particulier sur les intersections entre le traitement des réfugiés, les diasporas de migrants et les solidarités humanitaires dans le contexte géopolitique de la guerre froide. Sous la direction du professeur Laura Madokoro, sa thèse porte sur les expériences d'organisations humanitaires juives au Canada, en France et aux États-Unis qui ont travaillé au nom de divers groupes de réfugiés tout au long de la période d'après-guerre. Il s'appuie sur sa thèse de maîtrise sur l'histoire transnationale du Comité syndical juif canadien et sur son activisme en faveur des minorités et des réfugiés en Amérique du Nord.
Avant de venir au Canada, Christopher a travaillé comme écrivain et chercheur dans le secteur à but non lucratif, où il a publié sur des questions concernant la démocratie postcoloniale, les droits de la personne, la société civile et les politiques de déplacement interne et de conflit ethnonationaliste aux Philippines et Asie du sud-est.
Shayla Chilliak
Shayla Chilliak est étudiante au doctorat dans le Programme de psychologie scolaire et pédopsychologie appliquée au Département de psychologie de l'éducation et du counseling de McGill. Ses recherches doctorales portent sur la manière dont les enfants demandeurs d'asile sont interrogés dans le cadre du processus de détermination du statut de réfugié au Canada. Ses recherches s'appuient sur les domaines de la psychologie médico-légale et du développement, qui ont identifié des facteurs cognitifs et sociaux ayant un impact sur la capacité des enfants à décrire des événements indésirables et traumatisants lors d'entretiens et de témoignages devant le tribunal. Elle souhaite savoir si les meilleures pratiques en matière d'interrogatoire d'enfants témoins, émergeant de la littérature et documentation relevée ci-haut, sont appliquées dans les politiques et les pratiques de procesus décisionnels en matière d'asile au Canada.
Didem Doğar
Didem Doğar est candidate au doctorat et chargée de cours à la Faculté de droit de l'Université McGill. Elle étudie la criminalisation de la migration sous la supervision du professeur François Crépeau, et est chercheure affiliée au Refugee Law Initiative de l'Université de Londres. Sa thèse examine les approches actuelles des procédures générales de sécurisation, y compris les systèmes d'admissibilité et de certificat de sécurité au Canada et à l'étranger, et la manière dont ces approches influencent les droits des réfugiés. Avant de commencer ses études, Didem a travaillé comme assistante pour la détermination du statut de réfugié au HCR en Turquie, où elle s'est spécialisée dans les cas relevant de l'article 1F. À McGill, elle a travaillé comme assistante de recherche du professeur René Provost pour son projet Justice Insurgée, du professeur François Crépeau sur la corrélation entre le droit commercial international et les droits des travailleurs migrants, et comme assistante pour le Réseau d'enseignement du droit. Elle est actuellement évaluatrice juridique auprès du Comité de discipline étudiante de McGill et est membre de la Société européenne de droit international (ESIL) et du comité de recherche juridique de l'Association canadienne des avocats en droit des réfugiés (ABRC). Didem est diplômé de l'Université de Bilkent (2010) et est membre du barreau d'Istanbul. Dans une vie antérieure, elle a occupé un poste à la Commission de Venise du Conseil de l’Europe et a travaillé comme avocate d’entreprise à Istanbul.
Ses publications comprennent:
Didem Doğar (2017) “Against All Odds: Turkey’s Response to ‘Undesirable but Unreturnable’ Asylum-Seekers,”Refugee Survey Quarterly 36(1): 107-125.
Pour plus d’information, consultez: https://www.mcgill.ca/law/grad-studies/about-graduate-studies/our-doctoral-students#didemdogar.
Merve Erdilmen
Merve Erdilmen est candidate au doctorat en sciences politiques avec une spécialisation en études de genre à l'Université McGill et travaille sous la supervision de Megan Bradley. Elle est assistante de recherche pour le pôle de solutions durables du Local Engagement Refugee Research Network (LERRN) et consultante pour l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Elle a également travaillé comme associée de recherche à GLOBALCIT à l'Institut Universitaire Européen sur un projet international sur l'apatridie et le droit du sol.
Ses recherches portent sur la relation entre le genre, le logement, l'accès aux soins de santé et les moyens de subsistance des réfugiés au Moyen-Orient. Son projet actuel vise à comprendre la manière dont divers acteurs, notamment les organisations internationales, la société civile, les organisations dirigées par des réfugiés, les communautés et les municipalités, mettent en œuvre et pratiquent les normes mondiales de genre en Turquie.
Ses publications les plus récentes comprennent:
Erdilmen, M. (2021). “Review of Justice for People on the Move: Migration in Challenging Times by Gillian Brock,” Journal of Refugee Studies (in press);
Kayran, E. et Erdilmen, M. (2020). “When Do States Give Voting Rights to Non-Citizens? The Role of Population, Policy, and Politics on the Timing of Enfranchisement Reforms in Liberal Democracies,” Journal of Ethnic and Migration Studies, 47(13), 2855-2876.;
Erdilmen, M. et Honohan, I. (2020). “Trends in Birthright Citizenship in EU 28: 2013-2020,” Global Citizenship Observatory (GLOBALCIT) Policy Briefs, 2020/2;
Erdilmen, M. et Sosthenes, W. (2020). “Opportunities and Challenges for Localization of Humanitarian Action in Tanzania,” The Local Engagement Refugee Research Network (LERRN) Working Papers 8.
Maya Fennig
Travailleuse sociale et militante des droits de l'homme, Maya Fennig se consacre à la recherche et à la conception d'interventions innovatrices et culturellement adaptées qui améliorent le bien-être des réfugiés et des personnes marginalisées. Maya poursuit actuellement un doctorat à l’École de travail social de l’Université McGill sous la supervision de Dr. Myriam Denov. La recherche doctorale de Maya examine les effets de facteurs sociaux et culturels sur la santé mentale de réfugiés érythréens.
En 2015, Maya a reçu la prestigieuse bourse de leadership public Jeanne Sauve pour aborder les questions de diversité et d'intégration des réfugiés au Québec. Dans son pays natal, Israël, elle a travaillé pendant plus de dix ans avec la communauté des réfugiés africains et a co-organisé de nombreuses manifestations pour défendre leurs droits. Maya a obtenu un baccalauréat en travail social (avec distinction) à l'Université de TelAviv en 2011 et une maîtrise en travail social en 2014 à l'Université de Washington à Saint-Louis. Elle a reçu de nombreuses bourses et prix pour ses contributions et ses réalisations, notamment la prestigieuse bourse canadienne d'études supérieures Vanier en 2019.
Les résultats de ses travaux ont été publiés dans diverses revues universitaires, notamment le British Journal of Social Work et l'American Journal of Orthopsychiatry.
Narjes Hashemi
Narjes Hashemi est candidate doctorale au Département d’études intégrées en éducation au sein de la Faculté d’éducation de l’Université McGill. Ses intérêts de recherche portent sur l'éducation en justice sociale, l'équité éducative, l'éducation dans des sociétés diversifiées, l'éducation développementale et l'intégration des immigrants et des réfugiés au Canada. Elle est présentement plongée dans un projet de doctorat portant sur les trajectoires éducationnelles des jeunes réfugiés afghans à Montréal et à Vancouver.
Ses publications comprennent:
Hashemi, N. Tangirala, N. (2022). Discovering inequities in historical narrative: A discourse analysis of the representation of First Nations Canadians in “Discover Canada: a study guide for citizenship”. Reading Sociology: Unsettling a Settler Colonial Project & Re/writing Sociological Narratives. Oxford University Press.
Ghosh, R., Sherab, D., Dilimulati, M. and Hashemi, N. (2019). Creating a Refugee Space in the Canadian School Context: The Approach of an Inclusive Society. In A. W. Wiseman, L. Damaschke-Deitrick, E. L. Galegher and M. F. Park (Eds.). Education as a Panacea for Refugee Youth: Transitioning from Conflict to the Classroom, 1st Edition. Routledge.
Benjamin Keenan
Benjamin Keenan est en dernière année d'un doctorat en bio-géochimie isotopique au Département des sciences de la Terre et des planètes. Benjamin utilise une combinaison de proxys géochimiques appliqués à des noyaux de sédiments de lacs pour reconstruire les changements de climat, de population, de végétation et de l'utilisation du feu sur 3 300 ans autour de l'ancien centre de population maya d'Itzan, dans les terres mayas du sud-ouest du département actuel de Petén, au Guatemala. Benjamin s'intéresse aux intéractions entre l’humain et l’environnement, à la migration en tant que réponse adaptative au changement climatique, et à la manière dont les perspectives du passé peuvent éclairer les réponses au changement climatique anthropique.
Cynthia Kreichati
Cynthia Kreichati est étudiante au doctorat en anthropologie à l’université McGill. Pharmacienne diplômée, elle détient un master en sociologie de l’Université Américaine de Beyrouth (AUB) et a travaillé pendant plus de dix ans avec divers organismes œuvrant dans le domaine de la santé et de l’humanitaire. Sa recherche explore les liens entre la politique, la migration, et les transformations socio-écologiques. Actuellement, elle rédige sa thèse doctorale : une ethnographie historique d’un projet d’infrastructure visant la rivière Litani au Liban.
Jaime Lenet
Jaime Lenet est candidate doctorale à l'École de travail social de l’Université McGill, travailleuse sociale enregistrée et en exercice, et mère de deux jeunes enfants. Ses recherches doctorales explorent les expériences de déportation d'anciens demandeurs du statut de réfugié au Canada. Jaime a plus de quinze ans d'expérience de travail auprès des immigrants, des demandeurs du statut de réfugié et d'autres parcours migratoires dans divers contextes et communautés. Elle est titulaire d'un baccalauréat en études politiques et en histoire, d'une maîtrise en affaires internationales et d'un MSW.
Ricardo John Munyegera
Ricardo John Munyegera est un étudiant ougandais au doctorat à l’École de travail social de l’Université McGill. Grâce à ses expériences de recherche et de vie avec des réfugiés en Ouganda et en Allemagne, il vise à comprendre les politiques locales d'intégration des réfugiés et comment elles soutiennent explicitement le modèle d'autonomie en Ouganda. La thèse de Ricardo s’intitule : “The Refugee-Host Integration Strategy: Implications on Self-Reliance Model Sustainability in Uganda.” Cette recherche utilise une étude de cas du camp de réfugiés de Bidibidi, dans le district de Yumbe, au nord de l'Ouganda. Ricardo espère ainsi comprendre l’autonomie et l’intégration des réfugiés par le biais du CRRF du HCR et des politiques progressistes en Ouganda en faveur des réfugiés. Ainsi, les interventions auprès des réfugiés sont passées d’une perspective humanitaire à une perspective de développement. La recherche de Ricardo adopte les théories du capital social et des échanges sociaux dans une approche naturiste et ethnographique. Enfin, ses intérêts de recherche sont liés, sans toutefois s'y limiter, au développement des réfugiés et des communautés d'accueil, à la mise en œuvre de politiques sociales, à la défense du changement social et de la justice sociale.
Ses publications comprennent : Ricardo John Munyegera, Souvik L. Chakraborty, M. Kahmann and M. Trost (2016) “Europe is complicated”- Refugees perception of the Dublin System. Indian Institute of Social Welfare and Business Management, Kolkata, SURVEY, 55 (3&4), 1-16.
Aseel Alzaghoul
Aseel est diplômée en médecine de l'Université de Jordanie en 2017. Ses intérêts de recherche portent sur le développement de la petite enfance, la santé mentale des populations réfugiées et les interventions psychosociales dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire. Elle est titulaire d’une maîtrise en Guerre et Psychiatrie du King’s College à Londres. Elle poursuit actuellement son doctorat à l'Université McGill dans le Programme de santé mentale du Département de psychiatrie. Son projet de doctorat consiste à adapter et à mettre en œuvre des interventions tenant compte (et non pas centrées autour) du trauma en adaptant les “Teaching Recovery Techniques” (TRT) instaurés par les parents (pairs) dans une communauté diversifiée de demandeurs d'asile vivant dans des refuges à Montréal, en collaboration avec des demandeurs d'asile eux-mêmes.
Ses publications comprennent:
Alzaghoul, A., McKinlay, A., & Archer, M. (2022). Post-traumatic stress disorder interventions for children and adolescents affected by war in low- and middle-income countries in the Middle East: Systematic review. BJPsych Open. 8(5): E153.
Ponguta, L.A, Moore, K., Varghese, D., Hein, S., Ng, A., Alzaghoul, A., Benavides-Camacho, M.A., Sethi, k., and Al-Soleiti, M. (2022). Landscape Analysis of Early Childhood Development and Education in Emergencies. Journal of Education in Emergencies. 8(1).
Diplômé-es
Farah Atoui
Emilia Gonzalez
Tareq Hardan
Christina Klassen
Kip Jorgensen
Lyn Morland
Nik (Nicolas) Parent
Colin Scott
Gabriel Yahya Haage
Yufei (Mandy) Wu